C’est à l’occasion d’une rencontre professionnelle co-organisée par l’ADAC-GVAF, l’ANDEV et le CNFPT le 17 janvier dernier à Angers, que Jean-Marc Lauret a fait part de son analyse de deux textes législatifs au cœur de l’actualité.
Dans une intervention particulièrement brillante et structurée qu’il nous autorise à publier ici, il souligne des contradictions dans la définition du parcours d’éducation artistique et culturelle tel qu’il est décrit d’une part dans la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école et d’autre part dans la circulaire interministérielle du 3 mai 2013. En effet, une première vision est centrée sur l’école, sur le primat des enseignements, reléguant la démarche de projet et de partenariat aux temps péri et extra-scolaire tandis que la seconde conçoit un parcours d’éducation artistique et culturelle englobant tous les temps et acteurs dans une conception large du partenariat.
Il souligne enfin les questions laissées en suspens et les paradoxes induits par des conceptions différentes portées par les ministères de l’éducation et de la culture.
Ce texte passionnant donne des clefs, des pistes, et mérite notre plus grande attention.
Glossaire :
ADAC GVAF : Association des directeurs des affaires culturelles des grandes villes et agglomérations de France
ANDEV : Association nationale des directeurs éducation des villes
CNFPT : Centre national de la fonction publique territoriale
Biographie de Jean-Marc Lauret :
Après avoir enseigné la philosophie et la psychopédagogie, Jean-Marc Lauret entre au ministère de la Culture en 1989 comme chargé de mission. Il travaille dans un premier temps à la mise en place d’une politique en matière d’éveil artistique et culturel du tout jeune enfant puis de l’action culturelle à l’université.
Il rejoint en 1997 le cabinet du ministre chargé de l’outre-mer avant de revenir au Ministère de la culture. A son retour rue de Valois en 2001, il est nommé chef du département chargé de l’éducation artistique et culturelle et de l’enseignement supérieur. Il est depuis janvier 2010, chargé de mission à l’Inspection générale des affaires culturelles du ministère.
Textes de référence :
circulaire interministérielle du 3 mai 2013 sur le parcours d’éducation artistique et culturelle